L'œuf coque, simple et efficace pour un repas du soir en début d'automne
Hello,
Un voilà un qui n'est pas bien compliqué à faire mais qui ravi toute la famille. 3 minutes dans l'eau bouillante salée, juste assez de temps pour couper quelques morceaux de comté, de jambon et de pain pour servir de mouillettes.
Je n'en fait pas souvent de cette manière et me laisse le plus souvent tenter par une omelette, des œufs durs ou des œufs au plat. Et pourtant quand nous cherchions à faire les menus de la semaine, la Miss Chocolat a eu une subite envie de manger des œufs à la coque.
Vous savez, ces œufs au blanc dur et au jaune cru qui se mangent chaud.
En 1572, Pierandrea Mattioli écrivait «Les œufs sains sont ceux qu'on fait cuire en coque, desquels les meilleurs sont les tremblants, qui tremblent comme lait à demi caillé».
À en croire la découverte d'un coquetier à Cnossos, l'œuf à la coque aurait été consommé durant le minoen ancien. Sous l'antiquité romaine Ovide et Martial cuisent l'œuf entier sous la cendre chaude, ils sont servis au début du repas, l'existence du coquetier est attestée à Rome. Œuf bouilli est parfois utilisé pour œuf à la coque au XVIIe siècle .
En 1843, on lit dans Fêtes et souvenirs du congrès de Vienne que Talleyrand était, depuis Louis XV, le seul homme en Europe ouvrait un œuf à la coque «d'un seul coup du revers de son couteau». Puis plus tard Jules Gabriel Janin prête à Louis XV «l'habileté de casser la coque d'un œuf qui fut pour les provinciaux un bonheur d'assister au dîner de la cour», et dans les années qui suivent Louis XV en mange tous les dimanches, ne rate jamais son coup de fourchette et y trempe des mouillettes en biscuit.
On apprend plein de chose intéressante. Unique cette cuillère et j'espère que la miss chocolat s'est régalée
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